Retrouver une relation harmonieuse avec son poids
L’Ayurveda : une approche globale et unique
En occident, l’approche du poids est très mathématique : ce que je mange s’additionne et ce que je dépense se soustrait. L’être humain se résoudrait-il à une équation ? Quand vous vous regardez dans la glace, voyez-vous des “-” et “+” ?

La prise de poids est souvent due à une recherche de saveur douce dans notre alimentation. Pour amener de la douceur. Nous sommes souvent trop durs, trop excessifs ou insuffisants envers nous-même (une image négative, des relations toxiques, …), envers nos émotions (stress, joie, tristesse, …), envers notre corps (alimentation, sport, sommeil, …). Cela génère en nous un mal être que nous essayions d’atténuer avec la nourriture.
L’Ayurveda, dans son approche holistique, prend en compte la globalité de la personne : son corps physique, son corps émotionnel et son corps mental. Ainsi que toutes ses spécificités qui le rendent unique : son stade de vie (son âge), son métier, sa situation familiale, …
Cela permet de soigner les symptômes (le surpoids – corps physique), la cause (l’alimentation – corps mental) mais également et surtout l’origine (émotions non digérées, traumatismes, expériences douloureuses, … – corps subtil). Aborder la perte de poids uniquement par l’alimentation n’est pas suffisant. La thérapie s’arrête en cours de chemin (une fois le poids perdu) mais sans traiter la cause ni installer de nouvelles habitudes alimentaires et d’hygiène de vie : et le surpoids revient.
La perte de poids en Ayurveda vient avec un profond changement de nos habitudes alimentaires, de vie, notre rapport à nous-même. C’est pour cela que le poids perdu n’est pas repris.
L’intelligence de notre corps
Notre organisme est conçu pour avoir un poids stable, un poids idéal qui nous convient. Il n’est pas conçu pour être en surpoids. Il sait de lui-même se réguler et sélectionner les aliments qui nous font vraiment du bien. C’est ce que j’appelle l’intelligence corporelle. Elle est directement reliée à nos réels besoins. Nous l’avons dès notre conception. Un bébé pleure lorsqu’il a faim et arrête de téter lorsqu’il est repus. Notre éducation, notre style de vie, nos croyances, … viennent perturber la communication entre notre intelligence corporelle et ce que nous mangeons : “fini ton assiette, sinon tu n’auras pas de dessert”, “tu as été sage, tu as le droit à un bonbon”, “va dans ta chambre sans manger”, … A cela s’ajoute la cacophonie médiatique autour du poids, de la santé et du business des régimes.

Notre organisme est conçu pour avoir un poids stable, un poids idéal qui nous convient. Il n’est pas conçu pour être en surpoids. Il sait de lui-même se réguler et sélectionner les aliments qui nous font vraiment du bien. C’est ce que j’appelle l’intelligence corporelle. Elle est directement reliée à nos réels besoins. Nous l’avons dès notre conception. Un bébé pleure lorsqu’il a faim et arrête de téter lorsqu’il est repus. Notre éducation, notre style de vie, nos croyances, … viennent perturber la communication entre notre intelligence corporelle et ce que nous mangeons : “fini ton assiette, sinon tu n’auras pas de dessert”, “tu as été sage, tu as le droit à un bonbon”, “va dans ta chambre sans manger”, … A cela s’ajoute la cacophonie médiatique autour du poids, de la santé et du business des régimes
En parallèle à un régime visant la perte de poids, il est important de mettre en place un programme pour réapprendre à écouter ses véritables besoins.
Réapprendre à écouter son corps, ses besoins
L’objectif pour perdre du poids durablement est donc de réapprendre à écouter notre intelligence corporelle tout en nous libérant de nos schémas destructeurs. L’alimentation doit répondre principalement aux besoins physiques. Les besoins psychiques et émotionnels nécessitent une réponse plus subtile. Il est préférable de résoudre une tristesse en libérant l’émotion qu’essayer de la noyer dans de la glace à la vanille ou au chocolat !
Chacun est unique. Nous avons donc chacun un fonctionnement qui nous est propre. C’est ce que nous appelons en Ayurveda “la prakriti”, notre constitution de base. Elle est un équilibre entre les 3 doshas Vata, Pitta et/ou Kapha. Elle est déterminée à notre conception. C’est le fonctionnement normal de notre corps. Lorsque nous sommes en équilibre, dans notre prakriti, nous sommes en pleine santé, notre organisme fonctionne au mieux. Il nous envoie les bons messages. Notre esprit les reçoit, nous agissons en conséquence et nous ne prenons pas de poids.
Chacun d’entre nous est unique
Chaque prakriti, chaque dosha s’exprime de manière spécifique. Chacun a donc une corpulence, un appétit, une digestion et un métabolisme qui lui sont propres. Chacun a sa propre intelligence corporelle.
Vata est à tendance sec, mobile et léger. Il a souvent une ossature fine et légère, un poids faible, un visage allongé et un métabolisme à tendance irrégulière (digestion et élimination faible)
Pitta est léger, pénétrant et onctueux. Il a plutôt une ossature moyenne, un corps bien proportionné, un visage moyen angulaire. Il est doté d’un solide appétit, une digestion forte et une élimination abondante.
Les caractéristiques de Kapha sont le lourd, le statique et le dense. Il est généralement doté d’une ossature large et lourde. De taille plutôt petite, son appétit est constant et régulier. Son métabolisme lent, ses éliminations moyennes.

Chaque dosha, chaque constitution (prakriti) se déséquilibre plus facilement dans ses propres caractéristiques. Certains déséquilibres entraînent plus facilement une prise de poids que d’autres, notamment les déséquilibres Kapha. Chaque constitution peut être déséquilibrée en Kapha cependant les prakritis ayant du Kapha le font plus facilement.
Nous avons chacun un poids idéal qui nous permet d’être au meilleure de notre santé, de nous sentir bien dans notre corps. Cet état optimal de santé varie en fonction de notre vie. Un enfant en croissance, une femme enceinte, une personne âgée n’ont pas les mêmes besoins et donc le corps y répond différemment. Le poids et la corpulence suivent tout simplement. Il en est de même avec notre activité physique : marathon, ski, tennis, haltérophilie, … Pareillement avec nos émotions (colère, joie, tristesse, …) et l’état de notre mental (agité, calme, …)
Il convient alors de discerner ce qui relève du physique, de nos émotions ou de notre mental. Les besoins de notre corps physique nécessite une réponse physique : l’alimentation, les activités physiques. Ceux de nos corps émotionnel et mental des réponses plus subtiles : une méditation, une odeur, un parfum, une respiration, une parole amicale, un acte bienveillant, un temps pour soi, des rires, des pleurs, …
Une fois à l’écoute de nos réels besoins, nous sommes en harmonie avec nous-même, avec notre alimentation, avec notre corps, sa corpulence, son poids. Ainsi nous sommes à l’écoute de nous-même et pouvons répondre aux besoins de notre corps. Nous pouvons ainsi adopter l’alimentation qui nous convient.
Il est nécessaire d’apporter à notre corps la bonne alimentation

Manger en réponse à une tristesse ? Bien sur que cela va nous calmer, nous faire penser à autre chose et apaiser ou plutôt cacher pour un temps notre émotion. Notre corps émotionnel est connecté à notre corps physique. Certains aliments apportent des substances qui passent rapidement dans le sang pour parvenir à notre cerveau : notamment les nourritures raffinées (sucre, sel, gâteau à base de farine et matières grasses raffinées, …).
Nos corps émotionnel et mental reçoivent une réponse inadaptée et leur fonctionnement s’en retrouvent perturbés. D’où une impression que la tristesse a disparue. Elle est simplement masquée et resurgira dès que le déséquilibre provoqué disparaîtra.
De son côté le corps physique se retrouve avec un apport alimentaire dont il ne sait pas quoi faire. En bon gestionnaire, il stocke et nous prenons du poids.
Nous pouvons reproduire ce schéma indéfiniment jusqu’à ce que nos corps n’en puissent plus : apparaissent alors divers problèmes de santé physique (les conséquences d’une alimentation inadaptée) et/ou psychiques (dépression, burn out, maladies mentales, …).
Avec une nourriture qui correspond à nos besoins, notre corps sélectionne ce dont il a besoin et élimine le reste. Il en va de la qualité, de la quantité de l’alimentation que nous ingérons, des aliments qui rentrent en nous, des substances que notre corps va utiliser pour fonctionner. Mais également de la façon dont nous les préparons (en purée ou entier ? Cuit à la vapeur ou frit ? Cru ou cuit ? …) et de la manière dont les consommons (sur le pouce ? Pendant des heures ? Devant la télé ? En mâchant ? …). En avons-nous seulement conscience ?
La pleine conscience, un merveilleux outil à notre disposition
La pleine conscience, samyak-smriti en sanskrit, c’est être à l’écoute de ce qui se passe en nous et autour de nous. Sa conception est dérivée des enseignements de Siddhârta Gautama (Bouddha) à sa communauté de moines à l’origine du bouddhisme au VI ou V siècle avant JC. Cet état de méditation active permet d’accorder son attention à la respiration et au mental dans le calme, la paix et le détachement. Il permet d’atteindre l’éveil.
Ramenée à notre alimentation, la pleine conscience va nous permettre d’écouter ce qui se passe en nous avec calme, de discerner nos réels besoins et donc d’apporter la meilleure réponse.
C’est dans cet état que nous savons nous diriger vers les aliments qu’il nous faut ici et maintenant, de nous arrêter à la cuillère prêt lorsque nous sommes en satiété, de manger un carrée de chocolat et non deux. En répondant de manière si précise à nos besoins, nous sommes libres par rapport à notre alimentation et connaissons un réel état de bien-être et de mieux vivre. L’intelligence corporelle fait le reste et nous atteignons notre poids idéal et y restons.

Avoir un corps harmonieux, une relation douce et équilibrée avec l’alimentation dépend donc de nous et de nous seuls. Nos besoins varient en fonction de ce que nous vivons (activités, fatigue, émotions, …). Nous sommes les seuls à pouvoir comprendre cela et avoir la juste réponse. Un régime “miracle” n’est qu’une illusion, une solution trouvée par quelqu’un d’autre.
Comment perdre du poids ?
Dans la plupart des cas, hors cas de maladie, la prise de poids est due à une alimentation et une hygiène de vie non adaptées aux besoins de notre corps. Il suffit alors de prendre les bonnes habitudes et de laisser le temps à notre corps d’éliminer les toxines et le surplus.

Cela doit se faire progressivement, dans la joie, la douceur et la conscience afin de ne choquer ni notre corps physique (notamment notre système digestif) ni notre mental. Les régimes stricts génèrent trop de changements brusques à l’origine de nouvelles angoisses. Un mental fort peut nier ces angoisses. Cependant, elles ressortiront tôt ou tard et causeront des troubles tant physiques que psychiques (d’où une reprise de poids qui est souvent supérieure au poids perdu).
Pour perdre du poids, il convient alors :
- Partir du point de départ : l’état actuel que vous vivez. Evitez de partir de l’objectif, de l’arrivée ! Un bilan ayurvedique est nécessaire (prakriti (constitution de base), vikriti (déséquilibre des doshas), état du mental, bala (puissance de changement), …)
- Identifier les habitudes alimentaires et de vie ayant amené un excès de poids
- Modifier ces habitudes dans la douceur et la bienveillance
- Prendre conscience de ce que cela entraine au niveau des corps
- Amener de la pleine conscience dans ce que nous sommes en train de vivre
- Eliminer petit à petit les mauvaises habitudes
- Renforcer l’alimentation et l’hygiène de vie qui vous correspondent
- Prendre conscience du bien-être qui s’installe
- Arriver enfin à son poids idéal
- L’intelligence corporelle est rétablie, la cause de la prise de poids résolue, un bien-être installé. Vous avez une relation harmonieuse et bienveillante envers votre corps et l’alimentation.
En prenant de nouvelles habitudes alimentaires, nos corps physique et mental vont réagir. Ces réactions sont la conséquence des émotions relatives à ce que nous vivons et de celles que nous avons vécues. Ces dernières sont celles à l’origine de la prise de poids. Les premières due au changement vécu sont d’autant plus douces que notre changement l’est.
Sans régime strict, sans angoisse, nous sommes à même de les traiter au fur-et-à-mesure d’autant plus si ce sont de “douces angoisses” liées à de “doux petits changements”.
Et l’essentiel …
Prenez soin de vous physiquement, émotionnellement et mentalement.
Aimez perdre du poids, aimez vivre ces moments, vivez-les pleinement
Soyez entouré(e), parlez-en
Faites vous plaisir, faites vous du bien !
Vous souhaitez prendre rendez-vous pour un bilan personnalisé et commencez à perdre du poids sereinement et durablement ?
